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cfalagerminiere
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“En dépit de mes efforts, Yongden me distançait de plus en plus. Afin de le rattraper, j’imaginai de me dispenser des zigzags qui atténuaient la raideur de la pente mais me retardaient, et de procéder en ligne droite. Alors, je suppose que quelque charmante petite fée invisible, compatissant à mon ennui et désireuse de me rendre un aimable service, me tira par le pied. Dans la dixième partie d’une seconde je tombai et glissai absolument comme dans une course de toboggan, avec, toutefois, cette différence notable, que j’étais moi-même, à la fois, le toboggan et son conducteur.”Alexandra David-Néel, Voyage d’une Parisienne à Lhassa, chap. VI, Plon, 1927.
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